C'est un conseiller du chef de l’État qui le dit, nous rapporte Libération : "Oui, il y a la crainte que ça pète quelque part." Mais où ça, donc ? "En banlieue ou sous la forme d'un mouvement comme les Bonnets rouges." Pour François Hollande qui, souvenez-vous, durant toute sa campagne entendait "rassembler", c'est réussi !

Le vendredi 9 octobre au soir, les élites avaient d'autres chats à fouetter que s'appesantir sur "la désespérance, la colère, le rejet de l'islam" et de leurs « élites » par le peuple grognon : elles remettaient les insignes de grand-croix de la Légion d'honneur à Michel Rocard - celui qui espère que les générations leur pardonneront d'avoir entraîné la France vers des « paradigmes faux » -, ex-ministre mais actuel ambassadeur de France chargé des pôles arctique et antarctique.

Soirée au délicieux goût de "retrouvailles entre copains, un truc nostalgique", s'émouvait l'un des convives. Au nombre de 200. Heureusement qu'"il a fallu limiter les cartons", rapporte une source élyséenne… Enfin, rien de tel qu'un bon gueuleton savamment arrosé pour oublier que "les remontées du terrain […] sont très mauvaises".

De terrain, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne que personne n'a jamais élu, en connaît un rayon… Il confiait, en 1999, au journal Der Spiegel :

Nous décidons des choses et les laissons de côté pour attendre quelque temps et voir ce qui va se passer. S'il n'y a pas de grandes protestations et autres émeutes - car, de toute façon, personne ne comprend ce que nous décidons -, alors nous continuons, pas à pas, jusqu'à ce qu'un retour en arrière devienne impossible.

Si le peuple ne comprend peut-être pas, ou pas tout, maintenant, il voit. Et il subit. Les conséquences d'une immigration de masse, pourtant « un problème » avec lequel « nous devons vivre longtemps », ose décréter Jean-Claude Juncker. Il ne faut pas se faire d'« illusion », précise-t-il encore. Il a raison, les Français n'en nourrissent plus aucune à l'égard de ceux qui les trahissent.

Un vent de panique souffle sur les élites mondialisées ? Alors, les propos de Jean-Claude Juncker risquent de se réaliser, et l'avenir de lui faire ravaler sa morgue. Pas facile, en effet, de démêler le vrai du faux. Au hasard, par exemple, que cette orchestration d'une invasion migratoire n'est "pas économique" tout en soutenant qu'elle paiera leurs retraites aux peuples européens rendus, sciemment, démographiquement faibles.

Pas facile de se repérer quand on subit une avalanche d'informations contradictoires, martelées jour après jour sur toutes les chaînes de télé, radio et dans les journaux. En revanche, les sans-dents ont bien assimilé que l'égalité dont on leur rebat les oreilles ne concerne nullement ceux qui s'en gargarisent.

« Et toi, tu fais quoi, après 2017 ? » lance un conseiller invité au dîner, en en croisant un autre dans les couloirs du Palais. « Ben, moi, je reste conseiller du Président, pourquoi ? » Marrant, hein ?

Ça va péter… Et s'ils avaient raison ?

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14 octobre 2015

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