Le projet de loi de "super-pompe aspirante migratoire" est examiné ce mercredi en commission des lois à l’Assemblée nationale. Ce projet ne fera que confirmer ce que nous dénonçons depuis déjà plusieurs mois : le gouvernement ne fera rien pour lutter contre l’immigration massive mais, tout au contraire, l’appuiera. La France est une passoire, mais cela ne suffit pas aux doctes clercs de l’Union européenne, lesquels suivent à la lettre les injonctions de l’ONU sur les migrations.

Plutôt que d’encourager la natalité en Europe, ils multiplient les appels du pied aux populations venues d’Afrique pour s’installer sur le continent, et plus particulièrement en France, car la soupe sociale y est bien bonne. Les allocations familiales sont diminuées, les places en crèches sont plus rares que les trèfles à quatre feuilles, le chômage augmente, le terrorisme islamiste menace, les clandestins envahissent notre pays (voir l’exemple édifiant de la ville de Calais), mais pour le gouvernement, il est prioritaire de mieux accueillir les étrangers ! Ils continuent, chaque jour un peu plus, à enfoncer notre pays dans la spirale de la décadence et du déclassement, pour coller aux objectifs fixés dans les rapports du think tank Terra Nova.

Pour ces gens, l’avenir de la France ne peut qu’être multiculturel, et le vieillissement de la population ne peut se combler qu’avec l’apport de populations étrangères. Jamais ils ne pensent à relancer la natalité, jamais ils ne pensent aux difficultés majeures pour intégrer ces nouveaux arrivants, jamais ils ne pensent à la situation économique de notre pays, jamais ils ne pensent à la sécurité intérieure, jamais ils ne pensent qu’il est injuste que les Français puissent devenir des citoyens de seconde zone sur leur terre. Pour faire court, ils ne pensent jamais en dirigeants français, mais pensent en fonctionnaires zélés du mondialisme à la sauce EUSA.

Parmi les mesures délirantes « pensées » par Beauvau : remplacer le « contrat d’accueil et d’intégration » (déjà fort laxiste) par un « parcours d’accueil et d’intégration » pouvant aller jusqu’à cinq ans, car le non-renouvellement automatique du titre de séjour au bout d’un an était aux yeux de Bernard Cazeneuve une « sanction disproportionnée ». Les personnes âgées de nationalité française qui ont dû céder leurs maigres repas délivrés par l’Armée du salut aux clandestins (sur ordre des militants internationalistes du NPA) apprécieront ! Les étrangers doivent « bénéficier d’un cadre administratif moins contraignant » et auront, à l'expiration de la carte de séjour pluriannuelle, « accès à des cartes de résidents de dix ans ». Des millions d’Africains, voire des dizaines de millions, rêvent de s’installer en France. Le gouvernement leur répond : venez, vous serez en France chez vous. Cet appel est totalement inconscient. La politique du gouvernement paraît suicidaire sur du long terme. Seule la fermeté, à la manière australienne, pourra permettre de régler le problème. Nous ne pouvons plus tolérer d’immigration supplémentaire, tant légale qu’illégale, en provenance des pays du Sud.

Cerise sur le gâteau : Manuel Valls et Bernard Cazeneuve entendent reprendre l’idée sarkozyste de l’« immigration choisie ». Ils comptent attirer dix mille « jeunes talents » par an en France. Dans le même temps, les jeunes talents nationaux fuient ce pays ! La première politique consisterait à tout faire pour les retenir, plutôt que d’attirer des concurrents potentiels sur le marché du travail. Il s’agit là de préférence étrangère tout à fait antirépublicaine. Prenons un exemple concret : le secteur médical. La France fait appel à des médecins étrangers, souvent beaucoup moins compétents, faute d’avoir ouvert le numerus clausus du concours d’entrée en première année. Nous marchons sur la tête. Un jeune Français qui a obtenu la note de 14,1 au lieu des 14,3 nécessaires pour passer en deuxième année ne pourra peut-être jamais exercer la profession de médecin. À sa place, la France fera appel à des médecins congolais ou roumains. Quand nos gouvernants auront-ils un minimum de bon sens ?

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2 juillet 2015

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