Des accusations d'agressions sexuelles avaient entamé le début de campagne du candidat investi par les démocrates, Joe Biden. Accusations pour lesquelles beaucoup d'Américains avaient dénoncé le silence complice du mouvement #MeToo. Joe Biden s'est, depuis lors, défendu sur ces accusations mais le mouvement #MeToo en est ressorti plus que jamais affaibli.

Le vendredi 22 mai, dans un entretien accordé à une radio new-yorkaise, Joe Biden, candidat démocrate à la présidence des USA, a déclaré : « [...] Je vais vous dire, si vous avez un problème pour décider si vous êtes pour moi ou pour Trump, alors vous n'êtes pas Noir. »
Cette sortie a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux et j'avoue avoir été de ceux qui ont participé à la diffusion de l'information sur Twitter, puisque pour ce genre de nouvelles, il ne faut jamais s'attendre à voir des unes ou des bandeaux défilants sur nos chaînes en continu, surtout en ce moment : leurs rédactions ont mieux à faire, comme pérorer sur le refus du port du masque en public par Donald Trump...

Lorsque l'on connaît l'hypocrisie de la gauche en Occident, la phrase de Joe Biden n'est pas une surprise, ce courant politique étant gangrené par le racisme et l'antisémitisme, des maux dont le gauchisme se défend en le renvoyant à ses adversaires. On sait depuis toujours qu'au nom d'un supposé humanisme, les minorités sont utilisées par ces politiciens comme bétail électoral, tant et si bien qu'aux USA, on essaie de gommer le passé pas très propre des démocrates. Rappelons qu'à l'origine, ce parti né dans le sud des États-unis était esclavagiste et avait des accointances avec le Ku Klux Klan. D'ailleurs, c'est un président démocrate, Woodrow Wilson, qui soutiendra publiquement le KKK.

Imaginez un seul instant la réaction des médias si ces mêmes propos avaient été tenus par Donald Trump ! Imaginez les critiques dans les rédactions parisiennes !

Mais quand ça concerne la gauche, tout le système est vent debout comme un seul homme pour défendre l'indéfendable, on ne parle pas de racisme mais de gaffe, de sortie malheureuse... Les mots ont un sens, il faut arrêter l'hypocrisie, les propos de Joe Biden sont racistes. Il a, d'ailleurs, lui-même exprimé ses regrets pour ces propos « fâcheux » et reconnu que « personne ne devrait avoir à voter pour un parti sur la base de sa race [...] », ce qui serait bien le propre d'une société raciste.

C'est cette façon de graduer le racisme selon le prisme politique du contrevenant qui encourage certains à croire qu'ils sont intouchables et installe l'idée même que le racisme n'existe pas chez les gens de gauche, car ne sont racistes que les Blancs qui votent à droite.

Mais soyez tranquilles, demain est proche, ce courant de pensée progressiste va se désintégrer totalement bientôt !

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23 mai 2020 à 10:14

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