Rétropédalage à la Commission européenne. Après avoir commandé dans une instruction interne à son personnel de ne plus évoquer Noël pour faciliter l’intégration des non-chrétiens, l’administration de Bruxelles assure que ce guide n’est pas mûr.

« La Commission doit montrer l’exemple dans notre quête vers l’égalité »

Ce guide instruit clairement le personnel de ne pas utiliser la photo d’une mère avec un enfant car cela « perpétue des stéréotypes ». En l’absence d’information sur le sexe d’une personne, « Mx » devrait être utilisé. Les photos utilisées devraient montrer une « variété d’origine ethnique (ainsi que d’autres formes de diversité) ». Cette directive pousse même jusqu’au type de drapeau LGBTQI qui devrait être utilisé pour incorporer les personnes trans ou LGBTIQ de couleur.

Loin d’être une tentative isolée, cette intrusion de l’idéologie au cœur du réacteur nucléaire de l’Europe va tellement loin que j’ai été contactée par un membre du personnel de la Commission. Cette personne s’alarme : l’idéologie du genre s’est emparée de l’école des enfants du personnel de la Commission à Bruxelles. Accrochez-vous : le professeur ne pourra plus dire « le fils ou la fille de » mais « l’enfant de » ; « parent » remplacera « père » et « mère » ; les librairies de l’école devront contenir des livres, magazines et films LGBTQIA+ ; les urinoirs seront supprimés dans les toilettes des garçons et des WC transgenres devront être installés suivant les « inspirations » de l’Université de Liège ; les enfants non binaires, transgenres ou en transition pourront choisir leur vestiaire de sport ou leur dortoir pendant les excursions scolaires ; les changements de noms seront possibles sans procédure officielle. Quant aux pronoms, l’usage de Iel/Lel/OI.UI/Lu est recommandé. Difficile à suivre. Bien entendu, la promotion par des activistes extérieurs à l’école est prévue avec, en point d’orgue, un mois entier de la « fierté et la célébration de la journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie ».

Entendons-nous bien : chaque adulte intime vit sa vie comme il l’entend et le harcèlement n’a pas sa place à l’école. Mais la première fonction de l’école, c’est apprendre à lire, à écrire et à compter. Aujourd’hui, des enfants dans cette école ne savent pas écrire à sept ans. Par quel miracle nos instituteurs réglaient-ils cette question en CP dès Noël avec les anges de nos campagnes ?

Nous devons sanctuariser l’école. Nous devons faire de l’école un asile inviolable où les querelles idéologiques des hommes n’entrent pas.

La Pologne, la Hongrie avaient donc raison de résister à l’oukase de Bruxelles concernant la promotion sexuelle à l’école primaire. Cette volonté de contrôler l’éducation sexuelle des enfants est insupportable alors que l’Europe est toujours un nain du numérique et n’a aucune ambition en matière d’autonomie stratégique. Le virus de la révolution « droit-de-l’hommiste » que l’on veut exporter jusqu’en Égypte ou au Bahreïn a atteint son paroxysme et touche l’Europe au cœur.

Face à cette révolution culturelle, méditons les mots de l’écrivain Alexandre Soljenitsyne : « Le XXe siècle a fait beaucoup pour ternir le lustre romantique de la révolution. » Le temps est venu de reprendre le contrôle. À Paris et à Bruxelles. Parce que les valeurs de l’Europe ne sont pas défendues, parce qu’elles sont sacrées et ne correspondent pas à cette idéologie consumériste qui considère l’humain en un code QR classé en LGBTQIA+. Ce n’est pas l’Europe que nous souhaitons pour nos enfants.

Maman, papa, madame, monsieur, Joyeux Noël !

 

 

 

 

 

 

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15 décembre 2021 à 16:45

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