À Sciences Po, un groupe d’étudiants, visiblement plus souvent dans la rue que dans la bibliothèque, cagoulés et armés d’un cocktail Molotov pour imposer le « vivre ensemble » (sauf avec nous), a décidé d’interdire l’accès de l’école au philosophe et académicien Finkielkraut ! À un "soi-disant philosophe", selon ces petits prétentieux ; "pseudo-intellectuel" avait péroré Belkacem, laquelle ne l’était même pas, selon Hollande !
C’est dans "Quartiers libres"" que ces jeunes nervis parlent de liberté ! Philippot fut interdit ; Copé fut autorisé à être hué pour débattre face un islamiste certifié halal, glorifié ! Alors, plutôt que de vous imposer l’analyse du vomitif texte révolutionnaire, je vais juste m’attarder sur la banderole de ces geôliers de la pensée unique : "Nos facs ne sont pas un micro pour un facho !" Édifiant, non ? Reprenons les termes. « Nos » facs… en quoi sont-elles "leurs" facs ? Ce sont nos facs, c’est-à-dire les vôtres, les miennes, celles de tous les Français, payées avec notre argent dans l’espoir d’en voir sortir des étudiants instruits, cultivés ; ils peuvent être nos enfants, nos frères ou sœurs, au sein même de cette école, ayant humblement envie d’apprendre et de se confronter à la réflexion et l’expérience d’autrui !
Non, ces futurs Khmers rouges imposent leur diktat en triant les orateurs dignes d’intérêt, c’est-à-dire ceux qui conforteront leurs préjugés façonnés dans cette société du formatage ! L’étiquette « facho » interdit tout dialogue à Finkielkraut, comme naguère avec les mêmes « dormant debout » ! Si j’en crois ces apprentis gardes rouges, la em>"parole réactionnaire, raciste, sexiste et homophobe" serait surmédiatisée ! Ah bon ? Vous comme moi ignorions l’existence d’autres chaînes de radio et télé à la parole libérée, où nos intellectuels bien connus des réseaux sociaux et de la réinfosphère s’expriment quotidiennement à une heure de grande écoute ! Que nous sommes mauvaises langues, nous les avions crus interdits d’antenne ! Nous pensions subir, en revanche, nombre de consultants, intervenants, experts, conseillers, politologues, sociologues, voire astrologues et autres « -logues », beaucoup enseignant dans cette école ! Ces gardes rouges sont précoces dans le déni de réalité ; comment s’étonner que ces « antifas » déguisés en étudiants aient l’ouverture d’esprit permettant d’entendre l’autre ? Ah si, l’autre, ce n’est pas nous, compatriotes, c’est le nouvel arrivant dans lequel ils vont se fondre en s’affublant d’un tchador ! Et ces jeunes collabos osent accuser, ensuite, Finkielkraut d’avoir des "arguments masculinistes" et d’être "un large contributeur à la culture du viol" (sic) !
Questions essentielles : comment, dans ces écoles et ces universités où règnent ces précoces de la dictature et de la censure, pleines d’enseignants ou dirigeants complaisants voire complices, peuvent survivre les étudiants pensant autrement ? Comment peuvent-ils espérer obtenir moyennes et examens sans avoir à se plier à la pensée unique ? Et s’ils y arrivent, par reptations et camouflages, et s’ils sont ensuite pris sur telle chaîne, dans tel quotidien ou magazine, parce que recrutés sur ces idées qu’ils ont dû endosser pour pouvoir réussir, comment feront-ils pour tenir ?
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