Ainsi donc, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, vous avez indiqué réfléchir à rendre obligatoires onze vaccins, comme l’a suggéré le Conseil d’État. Par ces déclarations, vous adressez votre mépris vis-à-vis des millions de Français sceptiques sur la politique vaccinale en France.

Ainsi qu’à tous ces médecins, ou scientifiques, qui, eux aussi, pour une partie d’entre eux tout du moins, ne sont pas des ayatollahs de la vaccination obligatoire.

Mais de quel droit, Madame Buzyn, entendez-vous décider de ce que les parents doivent ou ne doivent pas faire concernant leurs enfants ?

Vos successeurs, et aujourd’hui vous-même, vous montrez par ailleurs incapables d’endiguer la recrudescence de nouvelles maladies contagieuses (gale, syphilis, tuberculose…) liées aux arrivées de migrants non soignés partout en Europe.

Et vous prétendez aujourd’hui sérieusement nous dire ce que nous devons faire ou pas en matière de santé publique ?

Et vous entendez donc, par la loi, par la prison s’il faut (et pourquoi pas par le retrait de garde ?), nous forcer à injecter dans les corps de nos enfants une série de produits dont vous ne pouvez pas certifier qu’ils n’auront aucun effet secondaire ?

"Nous ne nions pas les troubles et les souffrances rencontrés par les gens qui pensent être victimes de l’aluminium présent dans les vaccins, mais il faut bien admettre que l’origine de leur état n’est pas encore établie", écrivaient, en 2016, Julie Boulier et Louise Cluny (Rougeole Epidémiologie), qui demandaient à ne pas soutenir la pétition du professeur Joyeux.

Mais le principe de précaution n’est-il pas une des bases de la médecine ?

Ce ne sont pas des adultes, que vous voulez vacciner de force. Mais bien des bébés, dont le système immunitaire est, par définition en construction, donc par définition instable.

Non, Madame Buzyn, vous n’avez aucun droit sur mes enfants. Ni sur ceux des autres. Non, Madame Buzyn, la vaccination obligatoire n’est pas le remède miracle pour en finir avec certaines affreuses maladies.

Avant de vouloir contraindre, réfléchissez à savoir pourquoi l’Allemagne, et sa vaccination seulement recommandée pour le DTP, possède le même taux de vaccination qu’en France. Demandez-vous pourquoi 15 pays sur 29 pays européens (en comptant la Norvège et l’Islande) n’ont pas d’obligation vaccinale.

Madame Buzyn, mes enfants ont plus de chance, dans la magnifique société que vous leur offrez aujourd’hui, de mourir contaminés par une maladie exotique que vous et vos ministres laissez importer « au nom de la solidarité » que des suites du tétanos ou de la rougeole.

Madame Buzyn, mes enfants ont également plus de chance d’être, demain, victimes d’un attentat islamiste ou d’une agression mortelle dans le pays du « mourir ensemble » que d’une méningite foudroyante.

Alors, s’il vous plaît, ne venez pas nous dire ce que nous devons faire pour nos enfants, vous qui – avec votre gouvernement et ceux qui vous ont précédée - vous montrez quotidiennement incapables de les protéger.

À bon entendeur…

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29 juin 2017 à 21:48

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