Tintin et le capitaine Haddock sont gay : la preuve par Combo et Hidalgo !

Combo-Hidalgo, même combat dans l'épopée du "Nous sommes tous gay" ! L'une impose aux Parisiens des Gay Games que la Rome de Néron n'aurait pas reniés ; l'autre détruit les plus célèbres des héros des enfants.

Faute de créer son propre style graphique, ce petit personnage en mal de célébrité se croit posséder une finesse interprétative de l'art d'autrui et se veut chercheur des messages cachés au sein d'icelui. Ainsi de Tintin et du capitaine Haddock ou d'Astérix et Obélix, qu'il peint comme "évidemment homosexuels" sur de grandes fresques murales dans les rues de Paris. La transgression étant la règle, il se soumet, en fait, au conformisme ambiant qui sied au maire et sa coterie. Le street artist a donc eu droit à un grand mur de la rue des Petits-Carreaux.

Sans être gay lui-même, il se croit justifié de prendre les couples masculins les plus connus de la bande dessinée et d'en révéler une homosexualité qui n'est venue à l'idée de personne jusqu'alors - ou presque.

Ainsi vole-t-il NOS Astérix et Obélix pour en faire un couple moderne mais bourgeois, costard-cravate, en train de s'embrasser et même plus... Par élégance, laissons au lecteur le soin de décrypter le reste de l'image. Pauvre Falbala !

Non content de cette première transgression, cet "artiste" s'en prend maintenant à Tintin et au capitaine Haddock. Pourquoi pas Tanguy et Laverdure ou je ne sais qui ? Selon Combo, le simple fait que ces deux personnages vivent au sein du même château est la preuve évidente de leur homosexualité. En plus, comme il le dit d'Astérix, un chien fait le lien entre eux, c'est donc qu'« ils en sont » !

Qu'importe la réalité des 24 albums de Tintin et des 37 d'Astérix ! Qu'importe que des milliers de planches et de bulles ne laissent apparaître qu'une banale et gauloise normalité et ne suggèrent rien de la vie sexuelle du capitaine Haddock... Monsieur a trouvé le filon : ces messieurs n'ont nulle femme dans leur entourage, c'est donc que...

Il voit aussi leur tendance sexuelle dans leur abhorration de la Castafiore - la "chaste fleur"... Aucune sottise ne nous est épargnée par l'artiste. Il ne lui vient pas à l'idée qu'on pût écrire et dessiner sans parler de la vie privée des gens dans les années 50... On pourrait aussi lui demander si Jules Ferry et les instituteurs de la Troisième République avaient la pernicieuse volonté de former à ces mœurs les écoliers de leur temps, eux qui séparèrent garçons et filles de chaque côté de la mairie.

Le plus grave, en cette affaire, est bien la destruction du modèle naturel qui pousse chacun à découvrir l'autre sexe une fois formé, en âge de devenir parents à leur tour et de jouir des plaisirs de l'amour plutôt que de servir de jouet à des adultes ne souffrant que de leur choix. Car l'un de ses buts est bien ceci : égaliser les droits. Vaste programme... Le droit différencié homme ou femme ne se peut avoir cours - selon ces gens - qu'en leurs pratiques sexuelles. On ne saurait tout de même pas avaliser les hasardeuses créations de la nature, pensent-ils : "En acceptant qu’un gay ait moins de droits qu’un hétéro, j’accepte que moi, je puisse avoir moins de droits aussi." Et donc "[j'ai] plusieurs messages mais ils tournent tous autour de la liberté d’être, d’avoir les mêmes droits que tout le monde". Combo est un artiste très engagé, comme vous le voyez. Dans le politiquement correct et la culture officielle.

Poussant plus loin, on se souvient que l'on tenta de présenter Tintin sous ce jour dès le début de ce siècle, en Belgique et à Londres. Ainsi viserait-on à sexualiser l'enfance et montrer un vrai-faux désir qui ne saurait exister chez ces tendres ; ceci dans le but encore voilé de décriminaliser la pédophilie ?

On attend qu'un artiste obtienne autorisation d'Hidalgo de peindre le plus célèbre des couples homo dans une tendre ou pornographique attitude sur les quais de Paris : La plage et ses tentations s'appellerait l'œuvre... On y mettrait Bergé ou YSL dans les bras du beau sexe. Au nom de l'égalité, ce serait drôle, non ?

Bertrand du Boullay
Bertrand du Boullay
Ingénieur à la retraite

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