C'est désormais clair, irréfutable et certifié par les Décodeurs du Monde, donc c'est une vérité, une vraie "nouvelle vraie", l'anti-fake news par excellence, et Boulevard Voltaire se devait de porter cette information à votre connaissance : les femmes ont une conduite sur route bien moins dangereuse, accidentogène et délictueuse que les hommes.

Les chiffres, très sérieux, sont ceux du dernier rapport de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. Et ils sont nets : 67 % des points de permis retirés concernent les hommes. Sur 13.179.802 points de permis retirés en 2016, 8.850.556 l’ont été à des hommes. Et, toujours en 2016, 90,5 % des permis probatoires rendus nuls en raison d’infractions étaient possédés par des hommes, contre seulement 9,5 % par des femmes. De même, la répartition du nombre des infractions ayant entraîné un retrait de points : 64,7 % pour les hommes, contre 35,3 % pour les femmes. Et le rapport continue :

Les hommes représentent entre 63 % des infractions de troisième et quatrième classes, punies d’amendes allant de 45 à 375 euros, et jusqu’à 95 % des délits.

Et aucune infraction répertoriée ne voit la proportion de femmes dépasser celle des hommes. Si les femmes réalisent leur pire score sur les infractions aux règles de priorité (40 %), elles représentent moins de 7 % des entraves et délits de fuite, usage de stupéfiants et conduite sans permis.

La messe est dite : la femme est la reine de la bonne conduite. Et, Messieurs, toute contestation sur le nombre de femmes qui conduisent, leur kilométrage annuel, etc., qui viendrait biaiser ces chiffres est vaine. D'autres chiffres vous barreront la route : elles sont aussi nombreuses à passer et à obtenir leur permis et réalisent un kilométrage annuel identique à celui des hommes.

Ces statistiques me rappellent celles du contrôleur général des prisons qui expliquait, un dimanche soir, dans l'émission destinée aux enfants "Les P'tits Bateaux", de Noëlle Bréham, que les femmes ne représentaient que 2 % des personnes incarcérées dans nos prisons. Que la violence, le crime étaient, comme les infractions au Code de la route, d'abord et essentiellement une affaire de mâles. Michel Onfray, parlait, lui, de « testostérone ».

Et oui, ce que la journaliste du Monde nomme "un criant déséquilibre de genre", c'est une différence de nature, une réalité biologique avec toutes ses conséquences. Quelque chose que toutes les civilisations ont toujours su. Face à la violence, aux règles, à la transgression, hommes et femmes ne sont pas à égalité. Pour le meilleur et pour le pire. Et, en l'occurrence, Madame est du côté du meilleur, et Monsieur du pire.

Mais, pour le moment, saluons cette découverte historique : les Décodeurs du Monde confirment qu'hommes et femmes sont vraiment très différents.

Encore un peu de temps et, au lieu de vous pousser à vous inscrire à une session sur la déconstruction des stéréotypes de genre, ils seront assidus à des cours d’anthropologie biblique et vous expliqueront toute la richesse du verset de la Genèse : "Homme et femme Il les créa."

Quand Monsieur aura fini ses stages de sécurité routière !

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16 janvier 2018 à 12:18

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