Une nouvelle guerre de Cent Ans ? Assailli par les féodalités sécessionnistes ou faisant allégeance à l’étranger, la France a toujours su, dans son Histoire et à travers ses chefs, parfois miraculeux, tordre le cou à ses ennemis intérieurs.

Ce n’est pas la première fois que notre pays se trouve dans une situation qui semble inextricable : Philippe Auguste avant Bouvines, Charles VII avant l’arrivée de sainte Jeanne d’Arc ou encore Louis XI matant les dernières résistances à l’autorité politique royale, pour ne parler que des plus étonnantes.

Mise sous tutelle par l’Europe technocratique, la France voit ses régions (passées de l’idée de provinces à celle de départements de l’Union européenne) lui échapper et devenir des entités non plus autonomes et fidèles, mais indépendantes et rebelles à sa destinée. Comme le dit le géopolitologue Pierre Hillard, spécialiste du mondialisme : "C’est le retour de baronnies dans le cadre d’un Saint-Empire romain germanique élargi à l’échelle de l’Europe." L’Allemagne, ne l’oublions pas, n’étant jamais que le sergent-chef d’une création anglo-américaine, marchepied du Traité transatlantique – lire Union Now écrit en 1939 (!) par feu Clarence K. Streit, journaliste au New York Times – et du gouvernement mondial.

Ainsi, la question de la légitimité du pouvoir présidentiel se pose réellement, puisque depuis plusieurs décennies déjà (et ce, peut-être depuis le début de la Ve République), le Président en exercice jouit, de plus en plus rapidement, d’une cote de désamour grandissante. Une fois le soutien médiatique dissipé – bien qu’Emmanuel Macron, étant la quintessence de la société post-soixante-huitarde, conserve ses puissants relais d’aveuglement –, le pouvoir réel du monarque républicain s’amenuise de mandat en mandat, d’année en année, voire de mois en mois, au vu du dépeçage des richesses de France. Au point, comme en Grèce, d'en vendre des territoires pour faire entrer de la monnaie de singe ? Au fond, les bandes ethniques de banlieue ne sont jamais que les tout petits féodaux autorisés par le pouvoir central, grands féodaux de Bruxelles et des intérêts anglo-américains.

Jupiter, faisant référence au père Noël plutôt qu’à saint Jude, patron des causes désespérées, marque les références mercantiles (faut-il s’en étonner ?) du gérant de la « province France ». Macron, en duc de Bourgogne, banquier à la solde des Anglo-Saxons, sans la culture gréco-latine, sera-t-il châtié par un pouvoir venant d’en haut ?

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03 novembre 2017 à 13:55

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