Le maire d'Orange, qualifié pour le second tour, réagit à la percée de LREM dans le Vaucluse et dans le pays. Il l'attribue à un matraquage médiatique démobilisateur pour l'électorat de droite. Pour lui, M. Macron représente l'utopie mondialiste de la gauche. Il appelle tous les électeurs de droite, de LR comme du FN, à voter pour lui dimanche prochain, pour réaliser enfin une union de la droite placée sous le signe de la défense du bien commun et de notre civilisation.

Vous êtes arrivés au premier tour des Législatives derrière le mouvement du président En Marche !.
Comment voyez-vous cette percée de la majorité présidentielle dans le Vaucluse ?

Ce n'est pas que dans le Vaucluse, c'est partout.
Je crois que l'impact médiatique colossal dont monsieur Macron bénéficie a des effets extraordinaires.
Je pense qu'il incite d'une part, un certain nombre de gens à ne pas voter par saturation et d'autre part, à des réflexes de Pavlov et d'automaticité d'action. Nous avons manifestement à la fois un saint, un héros et peut-être un génie. Tout cela cumulé aux esprits un peu faibles, a des effets remarquables et remarqués.

Comment est-ce que vous définiriez aujourd'hui ce phénomène Macron ?
Ce que tout le monde dit, ce n'est ni la droite ni la gauche, mais qu'est-ce que c'est sur l'échiquier politique ?

Je crois que c'est l'utopie mondialiste.
Indiscutablement, les financiers du monde entier vont payer de leur personne et de leurs deniers.
C'est manifestement le mondialisme. Derrière le mondialisme, il y a la gauche. La gauche est en effet, l'agent premier du mondialisme.

Est-ce que si vous identifiez Emmanuel Macron à la gauche, vous appelez les électeurs des Républicains ou du Front National à voter pour vous, au second tour dimanche prochain ?

Bien sûr. Je prône l'union de la droite depuis que j'ai quitté le Front National. C'est un des reproches que je leur faisais.
Je pense que tant que l'union de la gauche existe, il faut que l'union de la droite soit possible. Nous en avons un bon exemple avec le développement du Macronisme, qui hélas mort également sur une partie de la droite.
J'ajouterais que le combat que je mène depuis toujours, c'est un combat qui fait appelle au bon sens et au bien commun, c'est -à-dire à des choses qui ne rentrent plus dans les mœurs, qui sont presque inconcevables. Or sans cela, notre société et notre civilisation continueront de disparaître.
Je crois que le combat pour le bien commun doit être le ciment qui doit unir tous les gens qui défendent notre civilisation et notre société.
C'est un bel objectif pour l'union de la droite cohérente et réelle.

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12 juin 2017 à 23:10

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