Emmanuel Macron
Guillaume Bernard réagit après l’allocution d’Emmanuel Macron, lundi soir. Le président de la République a annoncé un confinement jusqu’au 11 mai au moins, mais rien
La guerre de 1939-45 a engendré l’ONU, on se demande bien de quoi Covid-19 va avorter.
C’est vrai que, dans son rôle de croque-mort en chef, il serait parfait, le bon docteur Salomon.
Si la France pouvait tester sa population et lui permettre d’acheter les masques, tout en maintenant les gestes barrières, nous n’en serions pas à envisager une catastrophe économique, financière et familiale d’une telle ampleur.
Au-delà de la com’, évidemment, les Français attendent des résultats. Vite.
La date du second tour de l’élection municipale plutôt que les possibles avancées vers un traitement efficace.
Cet incident resterait anecdotique s’il n’était pas caractéristique d’une fin de règne.
Le doute commence à s’immiscer au sein de ses propres rangs, tel un autre virus contre lequel la médecine demeure de longue date impuissante : le désamour et la perte de confiance.
Jusque-là, ces discussions sont de bonne guerre et l’on voit mal comment le bonhomme Philippe pourrait incarner la « suite et fin » du quinquennat Macron.
Notre Président a eu son « chemin de coronavirus » comme saint Paul a eu son chemin de Damas.
L’indécence et la naïveté sont les deux mamelles de l’action de ce Président.
Les sapeurs-pompiers de la 38e compagnie NRBC ont tenté d’éliminer toute trace de « en même temps », les miasmes de langage mondialiste et autres fariboles désormais obsolètes.
Ils espèrent faire l’unité nationale autour d’eux, alors que c’est contre le coronavirus qu’il faut s’unir.
« Toute la vérité, rien que la vérité », promet-on devant le juge.
A-t-il, comme Pinocchio, un nez qui s’allonge quand il ment ? On serait, dans tous les cas, tenté de dire que, dans sa suffisance, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez !
Parce que le Président se défend, chez nos amis italiens, de tout retard sur les mesures de confinement.
Notamment au sujet de cette interrogation qui m’obsède et sur laquelle personne n’a osé le questionner. Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020.
Adossé au mur des réalités, le pouvoir redécouvre que sans constituer, évidemment, la panacée universelle, la frontière demeure fondamentalement au nombre des « gestes barrières » primordiaux du politique.
Se présenter comme un chef de guerre ou un homme providentiel est une imposture qui semble n’avoir d’autre objectif que de dissimuler ses propres défaillances.
Au-delà de l’imprévoyance, de l’incompétence, de l’amateurisme de ce pouvoir, c’est bien ce ministère de la Parole qui est le plus insupportable.
« La prochaine fois il y aura assez de chaloupes ! » s’écria le concepteur du Titanic.
Pif Gadget, ça vous parle ? Non. Alors Pilote, peut-être ? Je sais, c’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… mais bon,
La France, grande puissance, pays riche, menait une lutte médiévale destinée à ralentir la propagation…
Tout se passe comme si nos gouvernants cherchaient à culpabiliser les Français pour mieux dissimuler leurs propres erreurs.
Cela ne dura qu’un mois, le temps que la peur se transforme en prise de conscience, puis en colère, et que les Français remontent le fil des responsabilités.
Certes, dans le « bordel ambiant actuel », pour l’instant tout va bien, si l’on peut dire, pour le Président.
Aujourd’hui, la visioconférence a remplacé les visions de la Pythie et la lecture ou télévision du journal quotidien celle des entrailles de poulets. Mais les calamités sont toujours là.
Guillaume Bernard réagit après l’allocution d’Emmanuel Macron, lundi soir. Le président de la République a annoncé un confinement jusqu’au 11 mai au moins, mais rien
La guerre de 1939-45 a engendré l’ONU, on se demande bien de quoi Covid-19 va avorter.
C’est vrai que, dans son rôle de croque-mort en chef, il serait parfait, le bon docteur Salomon.
Si la France pouvait tester sa population et lui permettre d’acheter les masques, tout en maintenant les gestes barrières, nous n’en serions pas à envisager une catastrophe économique, financière et familiale d’une telle ampleur.
Au-delà de la com’, évidemment, les Français attendent des résultats. Vite.
La date du second tour de l’élection municipale plutôt que les possibles avancées vers un traitement efficace.
Cet incident resterait anecdotique s’il n’était pas caractéristique d’une fin de règne.
Le doute commence à s’immiscer au sein de ses propres rangs, tel un autre virus contre lequel la médecine demeure de longue date impuissante : le désamour et la perte de confiance.
Jusque-là, ces discussions sont de bonne guerre et l’on voit mal comment le bonhomme Philippe pourrait incarner la « suite et fin » du quinquennat Macron.
Notre Président a eu son « chemin de coronavirus » comme saint Paul a eu son chemin de Damas.
L’indécence et la naïveté sont les deux mamelles de l’action de ce Président.
Les sapeurs-pompiers de la 38e compagnie NRBC ont tenté d’éliminer toute trace de « en même temps », les miasmes de langage mondialiste et autres fariboles désormais obsolètes.
Ils espèrent faire l’unité nationale autour d’eux, alors que c’est contre le coronavirus qu’il faut s’unir.
« Toute la vérité, rien que la vérité », promet-on devant le juge.
A-t-il, comme Pinocchio, un nez qui s’allonge quand il ment ? On serait, dans tous les cas, tenté de dire que, dans sa suffisance, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez !
Parce que le Président se défend, chez nos amis italiens, de tout retard sur les mesures de confinement.
Notamment au sujet de cette interrogation qui m’obsède et sur laquelle personne n’a osé le questionner. Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020.
Adossé au mur des réalités, le pouvoir redécouvre que sans constituer, évidemment, la panacée universelle, la frontière demeure fondamentalement au nombre des « gestes barrières » primordiaux du politique.
Se présenter comme un chef de guerre ou un homme providentiel est une imposture qui semble n’avoir d’autre objectif que de dissimuler ses propres défaillances.
Au-delà de l’imprévoyance, de l’incompétence, de l’amateurisme de ce pouvoir, c’est bien ce ministère de la Parole qui est le plus insupportable.
« La prochaine fois il y aura assez de chaloupes ! » s’écria le concepteur du Titanic.
Pif Gadget, ça vous parle ? Non. Alors Pilote, peut-être ? Je sais, c’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… mais bon,
La France, grande puissance, pays riche, menait une lutte médiévale destinée à ralentir la propagation…
Tout se passe comme si nos gouvernants cherchaient à culpabiliser les Français pour mieux dissimuler leurs propres erreurs.
Cela ne dura qu’un mois, le temps que la peur se transforme en prise de conscience, puis en colère, et que les Français remontent le fil des responsabilités.
Certes, dans le « bordel ambiant actuel », pour l’instant tout va bien, si l’on peut dire, pour le Président.
Aujourd’hui, la visioconférence a remplacé les visions de la Pythie et la lecture ou télévision du journal quotidien celle des entrailles de poulets. Mais les calamités sont toujours là.
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