Parler vrai, parler franc, agir fort

"Gémir, prier, pleurer est également lâche !" affirmait Alfred de Vigny. Pendant que le terrorisme islamique poursuit avec acharnement son œuvre de mort, les innocentes victimes des peuples libres subissent le sort imposé par les djihadistes et les gouvernants amateurs préfèrent ignorer les lois de la guerre qui leur est déclarée par les fous d’Allah.

La triste poursuite électorale entre aveugles et paralytiques empêche d’afficher une politique globale à moyen et long terme et de voir en face les problèmes urgents à traiter, notamment deux questions majeures qui risquent d’entrer en conjonction : la question financière et sociale et la question islamique, pouvant servir de détonateur à la crise de la nation. Il n’est plus possible de faire le gros dos en attendant le prochain désastre et en se contentant de rassembler les victimes dans les fleurs et les pleurs.

Certes, l’ennemi est surtout installé au sein de la population, alors que les responsables craintifs évitent de le désigner pour ne pas déclencher la réaction saine et normale de tout peuple atteint dans sa sécurité. L’Espagne vient de comprendre que, sous couvert de fraternité, la population nourrissait des serpents à l’intérieur d’elle-même.

Face à des faits devenus trop évidents, ce n’est même pas le courage qui s’impose mais plus simplement le devoir d’un État digne et responsable.

1) Prendre conscience de la gravité du double phénomène migratoire et terroriste. Le combat est une priorité permanente. Ainsi en guerre, le gouvernement ne s’en va pas en vacances.

2) Dire la vérité consiste à rejeter les faux-semblants, les camouflages hypocrites et l’endormissement que sont la doctrine perverse du métissage, la naïve déradicalisation d’individus imprégnés d’une haine fanatique et irréductible contre la France, la crainte de l’amalgame, l’eau tiède de la qualification psychiatrique des furieux islamistes.

La bêtise politique ayant des limites, il faut du culot pour proposer de vivre ensemble, c’est-à-dire de vivre avec le terrorisme, donc avec les terroristes, et ainsi de rendre possible l’intelligence avec l’ennemi.

3) Donc, la France attend une politique globale de l’immigration, encadrée par un audit financier, démographique, judiciaire, sanitaire, pour que l’état des lieux rendu public empêche la manipulation mensongère.

À défaut de pouvoir l’absorber, il est temps de juguler la pression migratoire, en organisant un strict contrôle d’État aux frontières, sans attendre que l’Union européenne, aussi invertébrée que l’ONU, sorte de la torpeur de l’illusoire et dangereuse liberté de circulation. La France doit prendre l’initiative de proposer à l’Europe une politique humanitaire de développement économique et social pour maintenir et sauvegarder les populations africaines sinistrées sur leurs territoires.

4) Un combat sans merci doit être poursuivi pour mettre hors d’état de nuire les individus repérés avant qu’ils ne passent à l’acte. La coopération loyale et sincère des médias et des citoyens musulmans relève de l’indispensable discipline de la citoyenneté française, afin d’imposer l’exigence absolue de la laïcité républicaine dans l’espace public.

Le masque de la communication politicienne doit tomber, car seul compte le combat de la civilisation contre la barbarie.

Paul Bernard
Paul Bernard
Docteur en droit, préfet de région honoraire, ancien préfet de la région Corse, président d'honneur de l’Association du Corps préfectoral

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