Nicolas Dupont-Aignan agace beaucoup le marécage bien-pensant !

Décidément, Nicolas Dupont-Aignan, que l’ensemble de la classe politique ignorait superbement jusqu’à son récent ralliement à Marine Le Pen, agace le marécage bien-pensant. Au point que de vertueux citoyens, se faisant souvent passer pour des habitants de Yerres – commune de l’Essonne administrée par Nicolas Dupont-Aignan –, ont manifesté jusque sous les fenêtres de la mairie. Le très rébarbatif Stéphane Guillon a même – quelle élégance ! – ironisé sur le récent décès de sa mère, des suites de la maladie d’Alzheimer ; c’est dire le niveau du front – bas – républicain ! Des maires de l’agglomération qu’il dirige ont aussi demandé à Nicolas Dupont-Aignan de démissionner de son mandat. Pourtant, ces faux dévots de la République connaissaient, il me semble, le programme de ce candidat, sensiblement incompatible avec l’agité d’En Marche !

Fort justement, notre possible futur Premier ministre a, dans un entretien accordé au Parisien, désigné ces agités pour ce qu’ils sont : « les idiots utiles du système ». Et d’énoncer une évidence : « Il y a […] des manipulations politiques et médiatiques d’une minorité agissante. Sur BFM est passée en boucle une ancienne maire adjointe socialiste de Montgeron qui s’est fait passer pour une de mes électrices déçues ! »

En effet, l’attitude décomplexée de l’ensemble des journalistes, enamourés du côté de Macron et hargneux de l’autre, constitue, en plus d’un mépris affiché pour la vox populi, un authentique aveu de l’inféodation des médias au fameux système que tout le monde condamne avec hypocrisie, sauf Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, les proies favorites dudit système en ce moment. Nicolas Dupont-Aignan a, d’ailleurs, frontalement essuyé la colère médiatique en annonçant son ralliement sur le plateau de Laurent Delahousse, lequel était au bord de l’implosion en apprenant la nouvelle.

« Les violences des réactions à mon égard prouvent que le système est à bout de souffle et prend peur », explique l’intéressé. Comment ne pas être d’accord lorsqu’on voit les injures fleurir sur les réseaux sociaux, notamment en provenance d’« artistes » biberonnés aux subventions d’État ?

Dans l’entretien au Parisien, Nicolas Dupont-Aignan rappelle aussi qu’il ne s’est pas rallié aveuglément, à l’imitation de toutes ces groupies politiques, des deux sexes, accourues aux pieds de leur nouveau prophète politique, sans condition : « J’ai négocié avec Marine Le Pen une évolution de son programme sur six points fondamentaux. Ce n’est pas un ralliement, c’est un accord de gouvernement sérieux et équilibré. » Mieux : il y aura des candidats Debout la France aux législatives.

Souvenons-nous, cependant, que les idiots, pour autant qu’ils sont utiles, ne le sont jamais à leur propre cause. Comme disait Paul Volfoni, dans Les Tontons flingueurs, y en a qui se préparent « des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones, comme on dit de nos jours », si jamais Emmanuel Macron squatte l’Élysée ! Car, force est de reconnaître que c’est « un danger public et un type instable », souligne encore Nicolas Dupont-Aignan.