La police nationale est devenue un terrain de jeu politique. Les dirigeants se veulent les nouveaux mentors de leurs militants et lancent un appel, comme le syndicat Alliance, en faveur du candidat Macron. Que disait ce candidat le 20 avril 2017 à propos du terrorisme qui a tué, entre autres, un certain nombre de policiers : "Cet impondérable, cette menace, elle fera partie du quotidien des prochaines années."

Il semble que le confort de ces dirigeants syndicaux, subventions aidant, soit plus important que la vie de ceux qui sont sur le terrain. En cela, ils rejoignent d'autres syndicats dit de gauche comme SUD, la CGT, la CFDT, FO et j'en passe qui, tous, bénéficient, à chaque niveau administratif (communes, départements, régions et État), de subventions qui leur permettent de mener, disent-ils, un combat contre les employeurs. "La main qui est dessus est celle qui commande celle qui est en dessous", disait l'empereur Napoléon Ier. En clair : ceux qui paient donnent les ordres.

Les syndicats policiers proclament leur allégeance au système. Ils vont, comme beaucoup de ceux qui se disent représentatifs, rejoindre la cohorte des affamés, à défaut de rejoindre celle des patriotes assoiffés de justice, de soutien policier et d'action de protection des citoyens "d'en bas", des "sans-grade", des "sans-dents". En disant cela, je n'insulte personne, et surtout pas les policiers du terrain, des nuits sans sommeil, des insultés par les gauchistes, les abandonnés par leurs personnels dirigeants à subir les avanies, les coups sans rien dire ni répondre, et parfois même ceux qui se font brûler vifs dans l'indifférence de leur ministre de l'Intérieur et président de la République, plus prompts à venir au chevet d'un jeune des banlieues au passé judiciaire douteux que de soutenir les policiers en butte à la hargne judiciaire des juges rouges !

C'est donc par cet appel à "faire barrage" à Marine Le Pen, et donc à voter pour un Emmanuel Macron, que tous ces syndicats tournent le dos au peuple en souffrance à tous les niveaux, sociaux, économiques, et sécuritaires.

Le syndicat Alliance police nationale appelle à voter pour un candidat de gauche, car Emmanuel Macron est un socialiste des beaux quartiers ! Un européiste niant la France.

Qui est cette Alliance police nationale ? Le résultat de la fusion d'organisations syndicales, le 9 mai 1995 :
- le Syndicat indépendant de la police nationale (SIPN), représentant les gardiens de la paix (créé en 1951) ;
- le Syndicat national des enquêteurs (SNE), représentant les enquêteurs de police (créé en 1990) ;
- le Syndicat des gradés de la police nationale (SGPN).

Ce syndicat de police adhère à la CFE-CGC.

Je ne dirai rien d'autre sur cette prise de position qui est une forme de trahison pour tous ceux qui aiment la France. Je ne ferai aucun commentaire désobligeant sur les policiers pris individuellement.

Ils ont souffert​,​ dans un passé socialo-communiste, d'une image de collabos de Vichy, de supplétifs du pouvoir lors de la guerre d'Algérie, du mépris des sarkozystes et des socialistes. Ils souffrent encore, ces derniers temps, face au terrorisme et à la violence des cités. Alors, ces ​responsables ​s​​yndicalistes auraient pu avoir la décence de s'abstenir de parler en leurs noms ! Pire : de vouloir les infantiliser en leur demandant d'accepter le bâton qui servira à les battre demain, après les avoir tant condamnés hier…

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25 avril 2017 à 16:42

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