Selon toute vraisemblance, l’inénarrable Marlène Schiappa serait, à ses heures perdues, auteur de nouvelles érotiques, voire pornographiques, sous le pseudonyme de Marie Minelli. C’est L’Express qui le dit. Les recoupements effectués par le magazine laissent peu de place au doute. Les titres non plus : Osez les sexfriends, Les filles bien n’avalent pas, Sexe, mensonges et banlieues chaudes, 150 endroits où avoir fait l’amour au moins une fois dans sa vie… « Sur la table du Conseil des ministres », « Dans la voiture de Macron » : les suggestions pullulent. Bref, la secrétaire est dans tous ses états. Ses conseils pour frauder la Sécu n’était qu’une mise en bouche !

Les extraits publiés par L’Express ne font pas dans la dentelle. Certains camionneurs ont rougi. Oooh… Mais où travaille-t-elle ? Où la trouver ? Déjà, des files de semi-remorques s’agglutinent aux abords du secrétariat d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes. La profession réclame des posters de Marlène, des vidéos X, des photos et, pourquoi pas, un petit entretien dans la cabine du 35 tonnes…

À la lueur de ses écrits clandestins, le célèbre tweet "L’égalité femmes-hommes doit tenir compte de la spécificité des territoires" prend tout son sens. Traversant un quartier à fort taux de migrants, la femme se voile jusqu’aux yeux, puis se livre aux pires turpitudes sexuelles deux cents mètres plus loin… Dorénavant, le message est clair. Niqab dans une main et sextoy dans l’autre, Marlène déambule dans les rues de la grande ville. Décontractée, cheveux au vent, moderne… Mère la pudeur dans un quartier, chaude comme la braise un peu plus loin. Sa vision de la femme fait rêver…

Dans son œuvre majeure, Sexe, mensonges et banlieues chaudes, la romancière met en scène une jeune bourgeoise de Neuilly-sur-Seine à la recherche du grand frisson avec de la racaille de Seine-Saint-Denis. L’éternel fantasme de la gauche. L’encanaillement. François Hollande à plat ventre devant JoeyStarr… Même syndrome, même idéologie de bobo en quête d’une minute d’ensauvagement. Le 93 est l’Euro Disney du socialo…

Contacté par L’Express, le cabinet du secrétaire d’État nie formellement que sa sainteté Schiappa soit l’auteur de ces écrits épouvantables. Oh là là, non ! Dans les couloirs de l’Élysée, la tension est à son comble. Jusqu’où va-t-elle aller ? Frauder la Sécu en string, Emmanuel Macron est un mauvais coup… On frémit à l’idée des futures publications de l’incontrôlable secrétaire d’État. La nommer « pom-pom girl » en charge de l’animation du Conseil des ministres serait la seule issue sérieuse.

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08 juillet 2017 à 20:54

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