Mais où est passé le « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » ?

Merci à @BorisduGuesclin
Merci à @BorisduGuesclin

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !

C’est le message de Noël, jour de la naissance du rédempteur entre le bœuf et l’âne gris, veillé par ses parents, les moutons, les bergers et les anges.

L’an passé, l’essentiel des débats consistait à savoir s’il fallait ou non autoriser les crèches dans les lieux publics.

C’était le bon temps, finalement, l’an dernier.

Cette année, c’est quasiment la guerre civile.

Côté paix, ça laisse grandement à désirer, voilà que « ça coagule » de partout avec les routiers, les paysans, les lycéens, les étudiants, les ambulanciers…

Voilà que les moutons se révoltent quel que soit leur âge et leur condition pour exprimer leur ras-le-bol d’être tondus, d’être affamés, d’être méprisés.

Les bergers, ils sont « aux abonnés absents » et ne comprennent strictement rien à ce qui se passe, hormis l’excellent Jean Lassalle. Il est vrai qu’il a été berger pour de bon, lui.

Le défilé du nouveau « cru médiatique » des députés LREM est encore pire que le précédent. Non seulement on ne comprend rien à « leurs phrases vides », mais elles et ils ne se rendent pas compte qu’ils gagnent encore et plus en antipathie à « engueuler les pauvres » et les culpabiliser.

Rentrant ce soir de mon labeur, je me désolais de ne voir que peu d’illuminations de Noël dans ma campagne « rurbaine ».

Les autres années, tous ces pavillons étaient superbement décorés, les maisons comme les jardins. Souvent, les communes organisaient un concours de la plus belle décoration, avec de beaux prix à la clé.

Cette année, rien de tout cela, seuls quelques courageux probablement moins ruinés et moins désabusés que les autres ont pu ressortir toutes les illuminations. Qu’ils en soient remerciés de montrer que « cela peut encore exister ».

Mais ça fait de la peine.

C’est un beau schéma de vie que de s’installer dans des lotissements pour faire revivre les villages de campagne : faire grandir ses enfants dans un endroit où ils peuvent aller à l’école, jouer à la balançoire dans le jardin et se baigner dans la piscine gonflable quand il commence à faire chaud derrière les haies soigneusement taillées par le papa !

Et ça marche très bien, sauf que…

Sauf que tout cela se meurt.

Plus une goutte de gazole ni d’essence dans mon coin. Il m’en reste assez pour aller bosser demain, mais après ?

Vraiment, c’est un curieux Noël qui s’annonce.

Y aura-t-il un arbre de Noël à l’Élysée, cette année ?

Patrick Robert
Patrick Robert
Chef d'entreprise

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