Rien de tel qu’une bonne petite « macronnade » pour se mettre de bonne humeur. La toute dernière pourrait d'ores et déjà être réservée par la maison "Carambar", pour faire figurer cette citation au dos des emballages de ses confiseries : "Madame Le Pen, elle défend les couleurs d’un parti qui a conduit des attentats contre le général de Gaulle." Chacun aura noté, au passage, que le gars Macron a eu le même professeur de français que François Hollande. Répétition du sujet : madame le Pen, elle ceci, elle cela…

Gilles Bouleau fait tout de même remarquer à l’historien en herbe que le Front national n’a pas grand-chose à voir là-dedans, puisque à cette époque, il n’existait pas. "Taratata…", rétorque l’accusateur : "Le commanditeur (sic) du "Petit Clamart", son fils, qui d’ailleurs revendique encore les choses, il est (répétition du sujet) dans l’opposition Front national à monsieur Estrosi". Aïe ! Le maire de Nice n’est pas en sécurité. La grammaire non plus. L’un a tiré sur le Général, l’autre flingue la langue française… L’affaire se complique. Lequel des deux faut-il mettre hors d’état de nuire ? Et puis, question subsidiaire : Macron reproche-t-il au père de cet opposant d’avoir manqué le général de Gaulle ? Ce point n’a pas été précisé par le candidat.

Quoi qu’il en soit, ne nous voilons pas la face : le FN cache en son sein de la graine d’assassin… Du descendant de Ravaillac, de l’engeance tueuse de Kennedy… Pour l’instant, Christian Estrosi refuse de s’acheter une veste blindée sous prétexte qu’elle serait trop difficile à retourner. Saluons son héroïsme et comptons sur le futur gouvernement pour le placer en sécurité dans le placard d’un ministère.

Bilan global de l’opération : une semaine avant d’être élu, Emanuel Macron aurait réussi la performance de relancer le chiffre d’affaire de "Carambar". Il faudrait être fou pour se priver d’une telle pointure.

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29 avril 2017 à 0:32

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