L’idéologie de l’État islamique n’est pas morte

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En ce lendemain d'anniversaire du drame de Trèbes, ayons des pensées fortes pour les victimes de l’assassin islamiste, et en particulier pour le colonel Arnaud Beltrame, que nous avons bien connu et apprécié alors qu'il était jeune officier au 1er régiment d'infanterie de la Garde républicaine que la ville de Maisons-Laffitte parraine.

La future résidence de logements aidés construits par la société d'économie mixte (SEM) de la ville, à côté de l'ancienne gendarmerie, portera le nom d'Arnaud Beltrame. L'opération est en cours.

Coïncidence ou non, les Américains annoncent en ce jour anniversaire que le califat de l'État islamique est défait grâce à la reconquête de Baghouz, dernier bastion de Daech.

Certes, le califat ne contrôle plus un territoire, comme il le fit pendant près de cinq années en faisant régner la terreur de la charia, mais il n'a pas pour autant disparu et son idéologie mortifère prospère encore de manière souterraine. Elle constitue un danger d'autant plus pervers qu'elle se tapit jusque dans nos banlieues, prête à frapper, comme on vient de le voir à Utrecht ou, en France, à Strasbourg.

Plus grave, nombre de "réfugiés" entrés notamment en Allemagne sont en réalité des islamistes extrémistes ; l'Office fédéral de la police criminelle (BKA) en aurait recensé plus de 1.560, dont plus de 360 demandent le statut de réfugié politique... Sans commentaire !

La réalité est d'une très grande simplicité : nous sommes face à une véritable 5e colonne au sein même de nos sociétés.

Il est urgent de cesser de bêler l'accueil systématique des réfugiés, il est urgent d'ouvrir les yeux et d'expulser tous ces extrémistes qui, pétris de leur idéologie criminelle, peuvent passer à l'acte en un instant !

La naïveté est un crime !

Cependant, soyons conscients que la bataille contre le fanatisme islamique n'est pas une simple bataille militaire et de renseignements : c'est d'abord une bataille de société, une bataille culturelle, dans laquelle nous devons appliquer fermement l'ordre public de nos lois, de nos us et coutumes, en sanctionnant toute personne qui refuse, par exemple, l'égalité des sexes, qui oblige les femmes à se voiler intégralement, en luttant contre toutes les dérives communautaires qui ruinent l'unité nationale !

Force est de constater que le gouvernement, comme le précédent, affiche dans ce domaine une faiblesse impressionnante qui met en péril la paix civile :

"La liberté est incompatible avec la faiblesse" (Luc de Clapiers de Vauvenargues, 1715-1747).

Jacques Myard
Jacques Myard
Homme politique - Maire de Maisons-Laffitte

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