L’atmosphère n’est pas une bouteille de verre… Et le GIEC ne le sait pas

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Comme preuve impressionnante du réchauffement climatique anthropique, le prix Nobel Al Gore (Une vérité qui dérange) présentait une bouteille de verre remplie d’air exposée au soleil à côté de la même bouteille remplie de gaz carbonique (CO2). La seconde voyait sa température s’élever beaucoup plus que la première. Cette expérience a été montée pour la première fois en 1848 par Eunice Newton Foote aux États-Unis.

Mais voilà, l’atmosphère terrestre n’a pas de parois en verre ni un équivalent. Cette atmosphère est en cela semblable à celles de Mars et de Vénus, où il y a 150 et 100.000 fois plus de CO2 sans que l’on observe une importante élévation de température due au CO2.

Autrement dit, les infrarouges terrestres, comme ceux de Mars et de Vénus, repartent vers l’espace quasi librement, le CO2 ne joue aucun rôle ici. Le vrai « effet de serre » de notre planète est lié essentiellement à la vapeur d’eau et aux nuages[ref]Si vous écrivez « effet de serre » sur Google, vous trouverez une série de graphiques où le rayonnement solaire qui a atteint le sol est piégé pour toujours et en presque totalité dans la basse atmosphère : s’ils étaient réels, nous « cuirions » depuis longtemps sur Terre !
Encore plus délirant : les gaz à effet de serre joueraient le rôle de la paroi en verre d’Eunice Newton Foote quelque part dans la haute atmosphère.
Rappelons que tout le rayonnement infrarouge émis par la Terre part dans l’espace. Les satellites météorologiques observent une raie dans les 14-15 microns où le CO2 ne laisse rien passer vers l’espace, cette raie oblige tout simplement les infrarouges à passer ailleurs.[/ref].

Une autre « erreur » d’Al Gore : les montées de taux de CO2 dans l’air auraient réchauffé périodiquement l’atmosphère au cours du dernier million d’années. L’analyse chronologique plus fine des échantillons de glace infirme cette thèse : c’est le réchauffement de l’atmosphère qui a fait cracher son CO2 à la mer pour en enrichir l’air. Al Gore avait remplacé la cause par l’effet !

D’autres inepties du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont pu être relevées, ont été publiées, ne sont guère connues car n’intéressant pas la presse soumise journellement aux « savoirs » et aux recommandations du GIEC.

Aux États-Unis se prépare une conférence qui doit permettre de vérifier s’il y a un lien entre la période de températures clémentes que l’homme connaît aujourd’hui et son activité industrielle. La préparation de cette réunion crée beaucoup d’émotions ! Toujours dans le même sens. Ainsi, une revue belge d’astronomie a refusé de publier les observations des astronomes liant les changements de température sur Terre au nombre de taches solaires. Et, lorsque des physiciens se sont penchés sur les effets du CO2 sur l’atmosphère terrestre, ils ont conclu d’un petit, vraiment très petit effet et cet effet n’était guère lié à la concentration du CO2

On peut se demander si les scientifiques présents à la conférence aux États-Unis auront le bon sens – le droit d’avoir le bon sens ! - de centrer leurs travaux sur un unique thème : le rôle du CO2 dans la température terrestre[ref]Cherchons chercheur anglophone – de préférence retraité pour s’éviter des risques – pouvant entrer en contact avec les organisateurs de la conférence pour les inciter à fixer ce thème précis, ne permettant pas de noyer le poisson : le rôle du CO2 dans la température sur Terre.[/ref]. Il faut éviter que le GIEC n’arrive à « noyer le poisson ». Pourquoi cet organisme international voudrait-il détourner les scientifiques de la vérité, pourraient se demander beaucoup de personnes. La réponse est malheureusement que le GIEC favorise des industries qui s’organisent pour extraire des dizaines de milliers de milliards (!) de dollars de la poche des citoyens… Citoyens qui perdent tout esprit critique pour se donner bonne conscience « verte ». Les énergies « vertes » polluent – cela se sait de plus en plus – mais l’habitude est prise, comme était prise l’habitude de payer des indulgences au Moyen Âge. Qui sera notre Luther ?

Espérons que la conférence « climat » aux États-Unis permettra à la vérité d’être connue !

Claude Brasseur
Claude Brasseur
Mathématicien, chercheur en énergies renouvelables

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