L’appel d’Angers : pour ne pas passer notre vie dans l’opposition, changeons de logiciel !

Ce mardi 27 mars, un appel a été lancé. En dehors de la folie médiatique et à l’écart des institutions partisanes, sept responsables politiques ont décidé de rompre la doxa dominante et de se réunir pour préparer la victoire politique.

Pascal Gannat, vice-président du groupe FN-RBM au conseil régional des Pays de la Loire, Karim Ouchikh, président du SIEL, Jean-Frédéric Poisson, ancien député et président du Parti chrétien-démocrate, Robert Ménard, maire de Béziers, Marie-France Lorho et Emmanuelle Ménard, toutes deux députés, étaient présents ce mardi à Angers à l’initiative du Cercle Anjou Conférences. La table ronde sur « l’union des droites » animée par Guillaume Bernard (historien et politologue) et Guillaume de Thieulloy (Le Salon beige) réunissait tous ces participants, ainsi que Thierry Mariani, ancien député et ancien ministre des Transports, par enregistrements vidéo interposés.

Plusieurs questions structuraient les échanges. Faut-il faire l’union des droites ? Avec qui ? Comment ? Quelles mesures programmatiques sur lesquelles l’accord pourrait se faire ?

Tous les participants à cette table ronde, par le simple fait de leur venue ce mardi, s’entendent sur l’urgence d’une union des droites pour contrer la politique dévastatrice d’Emmanuel Macron. Tous s’entendent aussi sur la nécessité d’être pragmatique et d’avoir pour unique but la conquête du pouvoir. "Je ne veux pas passer ma vie dans l’opposition", a lancé avec fougue Robert Ménard, il faut changer de "logiciel". Les partis politiques ont été ringardisés par la présidentielle de 2017 et "nous ne pouvons plus compter sur eux". Pascal Gannat, membre du Front national, a dénoncé leur manque de démocratie en interne, le débat y étant rendu impossible par leur structure pyramidale.

En accord sur le constat, sur quelles grandes orientations politiques cette droite alternative pourrait-elle se réunir ?

L’ancien ministre et membre du parti Les Républicains Thierry Mariani, par un enregistrement vidéo diffusé lors du débat, a rappelé cinq thèmes principaux qui, selon lui, pourraient constituer une base commune :
- la lutte contre l’immigration massive ;
- le défi sécuritaire ;
- la lutte contre l’islamisation de la France ;
- une politique étrangère indépendante ;
- une Justice plus stricte.

Sur ces cinq thèmes, l’ensemble des participants a exprimé son accord, mais chacun a voulu les compléter à sa manière. Karim Ouchikh a, d’abord, salué le précédent que constitue le lancement des Amoureux de la France et a regretté l’absence de Nicolas Dupont-Aignan. Puis il a parlé de souveraineté et d’identité, indispensables pour redresser le pays.

Emmanuelle Ménard a, ensuite, évoqué la liberté d’enseignement et le renforcement de l’éducation.

Jean-Frédéric Poisson a parlé, quant à lui, d’un impondérable du parti qu’il préside, à savoir le respect de la dignité humaine, de la conception à la mort naturelle.


Robert Ménard a, en guise de conclusion, exprimé son accord avec l’ensemble des points évoqués et a salué le fait qu’un consensus avait été trouvé sur la nécessité de faire gagner la droite, sur les moyens d’y parvenir et sur les orientations politiques principales. "Il faut réfléchir à une structure qui nous rassemble", "se concentrer sur les idées communes" et, enfin, "organiser une seconde réunion".


L’appel d’Angers est lancé. Espérons que tous ceux qui partagent ces valeurs et qui s’accordent sur l’urgence de la situation s’y rallieront, non pas par intérêt mais par devoir.

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