Journée internationale de la femme : lobby is back !

femme

"Ô femme ! femme ! femme ! Créature faible et décevante…" disait Figaro dans un monologue fameux. L’eau a coulé, depuis, sous le pont Mirabeau, avec nos amours. Aujourd’hui, 8 mars : Journée de la femme dans tous ses éclats. La Journée internationale de la femme, créée en 1977 par l’ONU et officialisée en France en 1982, suivie de celle des droits des hommes en 1997 (mais avec quel retard !), promeut, toujours plus loin, plus haut, plus fort, le combat de la femme : égalité salariale, lutte contre les violences sexuelles (croyez-moi, y a du boulot !) ; discrimination de tout ce qui discrimine les femmes, gibier désigné, à peine sorti de son logis, des prédateurs de tout poil. Le thème de l’année est fou : penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement.

Le programme des festivités parisiennes, en franglais, et en partenariat avec Montréal, est si riche de parcours, de tables rondes, de forums que j’ai eu du mal à me décider. Finalement, j’ai choisi un parcours thématique avec pistes transversales : les femmes s’en mêlent ; la visibilité thématique de la basilique Saint-Denis : histoire des reines et des princesses dans la répartition du pouvoir ; un forum féminité pour la démasculinisation des espaces publics et, bien sûr, l’appel du 8 mars : agissons tou.t.e.s ensemble.

Faisant partie de cette génération de femmes puissantes à la tête de mon destin et de mon projet, j’ai choisi ensuite, rive gauche, un rond-point participatif : Geneviève, femme de notre temps, un défilé Toutes à moto (j’ai dû corriger la faute « en » moto) ; un stage de self-défense contre les gestes qu’on devine, une promenade dans le matrimoine parisien du quartier, le tango pour l’égalité, dans le cadre Equal Pay Day, une séance de libération du carcan genré, un atelier d’écriture égalitaire, une minute de standing ovation aux femmes inconnues sur la place du Panthéon.

Dans le cadre "un thème, un lieu", j’ai choisi : Ambiances ambigu(ë)s au Pan Piper de Paris qui se poursuivra le 23 mars au Club Soda (je ne sais plus si c’est à Montmartre ou Montréal). Bien sûr, l’atelier Empowermeuf animé par l’association Georgette-Sand et celui de la femme digitale. Et peut-être, si le temps me reste : un atelier de plaisirs féminins, animé par les Effronté.es. Cela me promet une folle journée !

Mais c’est pas tout, de rire, amis lecteurs ! N’oubliez pas l’important ! La Fondation des femmes appelle aux dons avec le mot d’ordre "Maintenant on agit, maintenant on donne". Pour exemple : 20 euros pour couvrir des frais juridiques ; 50 euros pour un atelier de théâtre afin qu’une femme prenne confiance en elle, et 100 euros pour un projet innovant comme un ampli pour appeler à l’aide.

Que tout cela ne nous fasse pas oublier le rendez-vous du 16 mars, au-delà du Channel : le World Plumbing Day 2019 "that recognizes the important role plumbing plays in our health and safety".

Marie-Hélène Verdier
Marie-Hélène Verdier
Agrégée de Lettres Classiques

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