La propagande, c’est mieux quand ça commence tôt. Le régime nazi l’avait fort bien compris avec sa Hitlerjugend (Jeunesses hitlériennes).

Chez nous, la propagande gauchiste, qui bat son plein depuis Mai 68, a si bien fonctionné qu’aujourd’hui, elle règne presque sans partage dans les milieux culturel, intellectuel et médiatique ; autant d’instruments de déconstruction méthodique de l’identité française.

Mon quotidien, "le seul journal d’actualité pour les enfants de 10-14 ans", a donc décidé d’édifier les petites têtes multicolores en posant la question cruciale : "L’extrême gauche et l’extrême droite, c’est pareil ?" Comme ça, si papa et maman étaient tentés de fauter électoralement, leur progéniture les remettrait sur le droit chemin, dans l’attente de camps de rééducation dont la perspective doit faire frémir de bonheur les moustaches d’Edwy Plenel !

On apprend ainsi que : "Non, ce n’est pas pareil. Mais ces idéologies ont des points communs. C’est pour cela qu’on les appelle des “extrêmes”." En suivant à la lettre ce raisonnement un tantinet absurde, je pourrais donc affirmer que Claude Monet et Gustave Caillebotte étaient deux peintres extrêmes puisque leur œuvre comporte des points communs. Ça nous renseigne sur le niveau des écoles de journalisme !

Sur le terrain de la violence, nos bambins découvrent que les deux extrêmes "pensent [qu’elle] est parfois nécessaire pour atteindre ses objectifs. Il ne s’agit pas de violence physique, mais de violence dans les mots." Objection, Mon quotidien : l’ultragauche, peu connue pour son goût des traditions et qui préfère nettement Bakounine à saint Augustin, occupe pas mal le terrain de la violence physique, ces derniers temps !

Vient ensuite une ode libérale qui ne dit pas son nom : "Les extrêmes disent vouloir défendre le peuple contre les élites [qu’elles] décrivent comme mauvaises, égoïstes. À l’inverse, la population est vue comme n’ayant que des qualités. […] Selon elles, l’Union européenne […] favorise les élites. Enfin, les 2 critiquent la mondialisation (échanges de produits, de culture... entre différents pays du monde)." On passera sur le fait qu’« extrême » est du genre masculin !

Maintenant, le plat de résistance, concernant les différences entre les deux extrêmes :

Pour l’extrême droite, le peuple, c’est le peuple français “de souche” (c’est-à-dire non issu de l’immigration). Selon elle, le pays doit se replier sur lui-même pour se protéger. Il doit aussi privilégier le français et l’histoire de France à l’école, par exemple. L’extrême gauche, à l’inverse, pense que la France doit accueillir des étrangers. Elle doit être multiculturelle.

Tel Johnny Weissmuller, Mon quotidien sait se rattraper aux branches, faisant superbement ressortir que l’extrême gauche est acceptable, sauf quand elle fustige les gentils mondialistes, bien sûr. Par contre, l’extrême droite, à trop aimer la France, mérite le pilori.

La presse française, un outil de propagande du système ? Mais non, quelle idée !

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01 juin 2017 à 12:34

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