Ne boudons pas notre plaisir : la France se hisse au rang de vice-championne du monde ! Comment ? Ce classement qui aurait dû faire les unes de nos médias subventionnés vous a échappé ? Point de pavoisement de tour Eiffel, point de marches festives citoyennes, point de lâcher de ballons multicolores n’ont célébré cette prouesse malgré tous les efforts entrepris par nos gouvernants successifs pour atteindre une telle performance. Au regard de ce palmarès, les Français sont décidément bien ingrats face à autant de discrétion.

Année après année, gouvernement après gouvernement, l’édifice a été patiemment bâti pour un résultat à faire pâlir d’envie tous nos voisins. L’OCDE ne s’y est donc pas trompée en sacrant la France deuxième pays ayant les prélèvements obligatoires les plus élevés. En résumé, notre nation peut se targuer d’être vice-championne mondiale des impôts. Quelle reconnaissance pour nos politiciens de tous bords épaulés, dans cette croisade absurde, par les crânes d’œuf de Bercy dont la créativité, en termes de taxes, prélèvements, contributions, redevances et impôts en tout genre, est insondable.

Ainsi, plus de 45 % de la richesse nationale est donc ponctionné par tout ce monde. Pour paraphraser le grand Michel Audiard, à 45 %, « j'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée ». Pour quels résultats, me direz-vous ? Accroissement de la richesse nationale, politique de zéro endettement, éradication de la pauvreté ? Vous n’y êtes pas du tout, car ces apprentis sorciers fiscaux ont créé un déficit à plus de 3 % du PIB couplé à une dette à 96 % de ce même indicateur, dépassant la somme stratosphérique de 2.000 milliards d’euros. Au même moment, l’INSEE dénombre plus de 8.000.000 de pauvres en France. Cherchez l’erreur…

Bref, cette politique de gribouille n’a produit que l’effet inverse recherché, agitant comme un mantra cette fameuse « justice sociale » qui consiste à paupériser les pseudo-riches sans faire diminuer la pauvreté. Le fait est que cette boulimie taxative dénote d’une gigantesque gabegie dont les responsables seront jugés au tribunal de l’Histoire pour avoir transformé notre belle France en enfer fiscal.

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27 novembre 2017 à 20:22

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