Face aux migrants, le réalisme de retour place Beauvau ?

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Il faut bien admettre que, pour l’instant, Gérard Collomb a au moins le mérite de ne pas surjouer son rôle en ne bombant pas le torse, façon Manuel Valls et Bernard Cazeneuve essayant ainsi d’avoir l’air sans avoir l’air du tout.

De plus, le nouveau ministre de l’Intérieur semble ne pas avoir sa langue dans sa poche. Ainsi, lors de sa visite à Calais, vendredi 23 juin 2017, il a tenu un discours pour le moins audacieux, particulièrement lorsqu’on est au service d’un Président qui, en compagnie de l’inévitable Frau Merkel, professait en même temps devant la presse à Bruxelles : « Nous devons accueillir des réfugiés, c’est notre tradition et notre honneur. »

À contre-courant du Président, Gérard Collomb a quant à lui déclaré : "Aux associations, je leur dirai qu’il y a peut-être d'autres lieux que Calais où elles pourront déployer leur savoir-faire." Manière polie de signifier aux intéressés – mus par une générosité qu’on aimerait voir appliquer aux nombreux indigents « souchiens », qui ont cette élégance de souffrir en silence – que Calais avait atteint ses limites. C’est dire si les migrants ont mis le paquet dans cette région de France connue pour sa grande générosité.

Pire : le premier flic de France a désigné la situation à Calais comme un « abcès de fixation » où les migrants s’étaient « enkystés », toutes choses qu’il ne voulait plus voir ici, songeant sans doute aux habitants éreintés par une politique migratoire incontrôlée dont ils étaient devenus des victimes collatérales superbement ignorées.

Gérard Collomb est aussi revenu sur les accusations de violences policières, les jugeant "tout à fait excessives", soulignant sur un ton sarcastique la "douceur légendaire" des migrants. La mort récente d’un conducteur de camionnette polonais, à cause d’un barrage sauvage installé sur la route, peut en attester ! Drame qui a motivé la visite du ministre à Calais.

La réaction à de tels propos, incompatibles avec la doxa immigrationniste en vigueur sur notre territoire, ne s’est pas fait attendre : "À Calais, la politique de Gérard Collomb : la fermeté sans l’humanité" (Libération) ; "Calais : pas d’aide en vue pour les migrants" (L’Humanité). Autant de titres chocs qui confirment les dispositions pro-migratoires d’une certaine gauche qui vient d’entrer par la grande porte dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale afin de mieux niquer la France !

Aussi, quand l’ONG Human Rights Watch dénonce des « passages à tabac », « exactions de routine », « attaques au gaz lacrymogène », elle serait bien inspirée de constater les violences perpétrées par les migrants, lesquelles sont légion. La seule violence commise par les forces de l’ordre à Calais porte un nom : appliquer la loi.

Mais rassurez-vous, braves gens, il se trouvera sûrement quelque juge bienveillant pour casser les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur afin de protéger Calais et ses habitants de cette calamité voulue par l’Europe !

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