Enfants transgenre : quand le soin devient maltraitance

L’American College of Pediatricians a publié sa décision en mars dernier sous la plume du professeur Paul R. McHugh de l’université de psychologie clinique Johns-Hopkins et des docteurs Michelle A. Cretella et Quentin Van Meter : les traitements chirurgicaux et médicamenteux appliqués en vue d’une réassignation sexuelle doivent être considérés comme des maltraitances faites à des enfants. Cette publication n’a pas rencontré, en France, d’écho significatif. Voici quelques arguments parmi les plus percutants qui étayent cette conclusion.

La confusion dans la perception de son propre sexe (dysphorie de genre) doit être considérée comme un désordre exclusivement mental et non physiologique ; le protocole préconise dès lors de bannir toute thérapie qui ne serait pas exclusivement psychologique.

La puberté n’est pas une maladie. Les traitements inhibant cette puberté pour éviter que l’enfant ne développe des caractères sexuels secondaires trop marqués doivent être évités. Ils stoppent la croissance et altèrent la fertilité d’enfants biologiquement sains.

Des études constatent qu’après la puberté, la très grande majorité des enfants diagnostiqués comme souffrant d’une confusion quant à leur sexe/genre n’ont plus de difficultés à accepter la réalité de leur sexe : 98 % chez les garçons, 88 % chez les filles. L’opportunité de traitements hormonaux ou d’actes chirurgicaux précoces n’en devient que plus contestable.

Les enfants ayant reçu des traitements hormonaux inhibant leur puberté se voient prescrire, à la fin de leur adolescence, des traitements mixant testostérone et œstrogène qui augmentent la probabilité de souffrir d’autres pathologies : hypertension, caillots de sang, accident vasculaire cérébral, cancer.

Enfin, la probabilité de tentative de suicide est de vingt fois plus élevée chez les personnes ayant subi ces traitements et des opérations chirurgicales de réassignation de sexe.

La conclusion des thérapeutes confirme celle du bon sens : un traitement invasif et trop précoce de la dysphorie de genre qui serait diagnostiquée chez des enfants est une maltraitance.

Bien évidement, les rageux des lobbys LGBT outre-Atlantique ont dégainé anathèmes et invectives et dénoncé la nature non scientifique et résolument transphobe de cette publication : le réel, ce fasciste, doit céder le pas aux caprices de tous ces idéologisés. Lyssenko fait des émules.

Les maltraitances médicales existent et doivent être identifiées et éradiquées. Les plus pernicieuses sont celles qui sont pratiquées inconsciemment par des médecins et chirurgiens persuadés d’user de la meilleure ou moins mauvaise méthode, validée par un protocole que l’inertie ne veut pas remettre en cause. Une certaine personne haut placée n’a pas hésité à brandir des chiffres fabriqués sur les maltraitances obstétricales pour promouvoir une thèse au service de son idéologie. Verrons-nous notre secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes se lever comme le chevalier blanc boutant hors de France jusqu’à l’idée de ces traitements de changement de sexe précoce qui n’ont de thérapeutique que le nom ?

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