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Il n’y a rien à redire sur le fait que des homosexuels désirent prier dans les lieux de culte catholiques ; ces sanctuaires sont en effet ouverts à toutes les âmes désirant s’y recueillir.

Cependant, à l’occasion de la Journée mondiale du SIDA, l’initiative du cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, ne relevait pas de cette tradition d’accueil propre à l’Église mais d’une concession exorbitante faite au communautarisme LGBT : "Le cardinal Christoph Schönborn a ouvert sa cathédrale Saint-Étienne à des militants homosexuels ou transsexuels connus, le 1er décembre dernier, à l’occasion de la journée mondiale du sida" (Réinformation.TV).

On apprend ainsi qu’au "moment de la “prière universelle” au cours de cette liturgie, en pleine cathédrale, c’est le “transformiste” Thomas Neuwirth, mieux connu sous son nom de scène de Conchita Wurst, qui a dénoncé la persécution de ceux qui “vivent leur identité différente”" (op. cit.). L’article ne précise pas si Conchita était en grande tenue, comme celle qui lui fit gagner, en 2014, le concours de l’Eurovision !

Au sujet de ladite « persécution », il ne me semble pas que les catholiques en soient les principaux responsables. Ce n’est pas sur la place de Saint-Pierre de Rome que l’on pend des homosexuels.

La cathédrale a eu aussi le droit à un discours de Gery Keszler, militant LGBT, cofondateur du Life Ball, le "plus grand événement caritatif mondial pour les victimes du sida et les séropositifs [qui] se tient tous les ans à Vienne “sous le signe de la solidarité et de la tolérance”"» (ibid.).

Certes, ce fut là une manifestation nettement moins violente que celles réservées habituellement aux églises par les Femen, mais avait-elle sa place dans cet endroit ? Les militants LGBT ne manquent pas de tribunes pour exprimer leur idéologie et ce, jusque dans les livres scolaires, hélas ! Ne pourrait-on envisager, un instant, de laisser en paix les catholiques souhaitant pratiquer leur foi sans être pris en otage par telle ou telle idéologie ?

IL serait, par ailleurs, bon de rappeler que le SIDA n’est pas la maladie exclusive des homosexuels. Il existe aussi des hétérosexuels qui en sont atteints. Vérité qui enragea jadis Christophe Martet, alors président d’Act Up, lors du Sidaction de 1996 : "Le SIDA, c’est pas ça ! 40 % des malades en France sont homosexuels ! 40 % sont toxicos ! OK, il y a 600 enfants touchés par le SIDA, mais il y a 30.000 pédés et toxicos qui sont morts du SIDA !" (Têtu).

Comme le dit la sociologue Nathlie Heinich, "en faisant comme si les militants LGBT représentaient l’ensemble des homosexuels, et donc comme si un désaccord avec leurs causes constituait une déclaration de guerre à l’homosexualité en tant que telle, on accrédite une prise en otage, par des militants très radicaux, de la cause, parfaitement légitime, que constitue la lutte contre les discriminations envers les homosexuels" (Le Salon beige).

Quant à ceux qui me parlent de tolérance, "il y a des maisons pour ça", disait Paul Claudel.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 18:51.

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09 décembre 2017 à 16:14

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