Bref, pour résumer : les soutiens d’Emmanuel Macron se recrutent dans le ventre mou de la nation.
Il semble qu’on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure : alors qu’on nous alerte sur la pénurie d’énergie due au conflit russo-ukrainien et qu’on nous demande d’enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c’est l’Isère qui s’embrase.
Je fais remarquer au lecteur que commence ici un récit où le poète opère une étrange inversion des causes et des effets… Car les banlieues, c’est que d’l’amour !
Aujourd’hui, c’est Decathlon (2.500 salariés en Russie) qui doit baisser les bras, officiellement pour des questions d’approvisionnement, officieusement parce que la pression est trop forte.
Ces gens-là, cette France qui se lève tôt pour vider les poubelles d’Alain Minc, n’ira sans doute pas voter.
Des militants n’écoutant que leur courage ont saccagé, samedi, une station d’irrigation et déterré à coups de pioche des canalisations censées venir alimenter l’exploitation d’un céréalier, président départemental de la FNSEA 79. Sauf que…
Il est clair alors « qu’après des siècles d’absence, [l’islam] a repris – via l’immigration – sa marche en avant sur la rive nord de la Méditerranée ».
Que dit alors exactement ce sondage ? D’abord que la loi n’est pas respectée, et puis qu’entre des jeunes filles dépoitraillées, le ventre à l’air sous leurs crop-tops et les armées de Belphégor, il y a un juste milieu à trouver.
La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.
Et quand Mélenchon énumère les lois scélérates du gouvernement Macron, figure en bonne place celle sur le séparatisme, attirant les huées d’une partie de la foule.
Car enfin, tout le montre et le démontre : Emmanuel Macron nous épargne l’Apocalypse à chaque jour qui passe.
Romancier de grand talent, Erik Orsenna est surtout, aujourd’hui, l’écrivain militant d’une cause qui lui est chère : le Président actuel, son toujours bien-aimé Emmanuel Macron.
Reste qu’il y a « les valeurs » de la France et l’avis des Français, lesquels, de toute évidence, préfèrent accueillir chez eux des Ukrainiens plutôt que des Afghans.
Sous la houlette d’un réalisateur « engagé » auprès d’acteurs « lumineux », il y incarne le directeur d’un foyer de jeunes migrants, tous « mineurs isolés ».
« Les Français n’ont jamais autant soutenu la légalisation de la GPA, qu’elle soit pour les couples hétérosexuels (75 %) ou les couples homosexuels (59 %), contre respectivement 60 % et 41 % en 2014 »
Tout comme « la guerre contre le Covid » a justifié l’abrogation de nos droits élémentaires, les sanctions contre Poutine vont justifier l’essence à prix d’or, le rationnement de l’énergie, l’inflation galopante et la réélection d’Emmanuel Macron par acclamation.
La Russie et l’Ukraine sont pour nous des fournisseurs vitaux. Sans eux c’est la disette. Le vice-président de la Commission européenne l’a dit : ce qu’il nous faut, c’est du « courage » et de la « ténacité ».
Aujourd’hui l’électorat des boomers est bien mûr : manque plus qu’un bombardement ciblé combiné d’un retour du trouillomètre vaccinal et Macron passera au premier tour.
Hélas, la réalité revient parfois avec violence. On apprend ainsi que l’exil des Ukrainien.nes n’est pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Imaginez-vous, en effet, que se posent aux frontières des questions de genre.
Il y a Mélenchon, bien sûr, donné autour de 12 % et dont une certaine gauche rêve de le voir rafler la mise
Partout on s’interroge, on épluche les contrats, on s’apprête à épurer les orchestres : quoi, le premier violon est russe ? Le trombone solo aussi ?
Nous pouvons accueillir les Ukrainiens. Ils partagent la culture de la vieille Europe, partagent aussi nos mœurs…
Ce qu’on croit comprendre, c’est que le Président, jusqu’au dernier quart d’heure, n’aura pas de temps à perdre à dérouler et discuter son programme. Pas la peine, la situation à l’international fait le job pour lui mieux encore que la crise du Covid.
Côté LR, la candidate Valérie Pécresse dénonce, bien sûr, « des accusations grotesques » et le parti annonce vouloir saisir la Justice. Avec quels chefs d’accusation ?
La requête des footballeuses américaines va, bien sûr, gagner le Vieux Continent et les fédérations nationales devront sans doute trouver des financements pour pouvoir s’aligner sur leur homologue américain.
Alors, après le Penelopegate, le Rousselgate ?
On a ainsi appris qu’il soutenait « le combat des hijabeuses », ces joueuses de foot qui réclament de pouvoir porter le voile pendant leurs compétitions, chose que refuse la FFF.
Le Président préside et c’est aux Français de se hisser à sa hauteur. Pour les aider à le rejoindre, phare de la pensée, il publie ce 17 février un essai intitulé La France vue par Emmanuel Macron.
Bref, pour résumer : les soutiens d’Emmanuel Macron se recrutent dans le ventre mou de la nation.
Il semble qu’on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure : alors qu’on nous alerte sur la pénurie d’énergie due au conflit russo-ukrainien et qu’on nous demande d’enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c’est l’Isère qui s’embrase.
Je fais remarquer au lecteur que commence ici un récit où le poète opère une étrange inversion des causes et des effets… Car les banlieues, c’est que d’l’amour !
Aujourd’hui, c’est Decathlon (2.500 salariés en Russie) qui doit baisser les bras, officiellement pour des questions d’approvisionnement, officieusement parce que la pression est trop forte.
Ces gens-là, cette France qui se lève tôt pour vider les poubelles d’Alain Minc, n’ira sans doute pas voter.
Des militants n’écoutant que leur courage ont saccagé, samedi, une station d’irrigation et déterré à coups de pioche des canalisations censées venir alimenter l’exploitation d’un céréalier, président départemental de la FNSEA 79. Sauf que…
Il est clair alors « qu’après des siècles d’absence, [l’islam] a repris – via l’immigration – sa marche en avant sur la rive nord de la Méditerranée ».
Que dit alors exactement ce sondage ? D’abord que la loi n’est pas respectée, et puis qu’entre des jeunes filles dépoitraillées, le ventre à l’air sous leurs crop-tops et les armées de Belphégor, il y a un juste milieu à trouver.
La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.
Et quand Mélenchon énumère les lois scélérates du gouvernement Macron, figure en bonne place celle sur le séparatisme, attirant les huées d’une partie de la foule.
Car enfin, tout le montre et le démontre : Emmanuel Macron nous épargne l’Apocalypse à chaque jour qui passe.
Romancier de grand talent, Erik Orsenna est surtout, aujourd’hui, l’écrivain militant d’une cause qui lui est chère : le Président actuel, son toujours bien-aimé Emmanuel Macron.
Reste qu’il y a « les valeurs » de la France et l’avis des Français, lesquels, de toute évidence, préfèrent accueillir chez eux des Ukrainiens plutôt que des Afghans.
Sous la houlette d’un réalisateur « engagé » auprès d’acteurs « lumineux », il y incarne le directeur d’un foyer de jeunes migrants, tous « mineurs isolés ».
« Les Français n’ont jamais autant soutenu la légalisation de la GPA, qu’elle soit pour les couples hétérosexuels (75 %) ou les couples homosexuels (59 %), contre respectivement 60 % et 41 % en 2014 »
Tout comme « la guerre contre le Covid » a justifié l’abrogation de nos droits élémentaires, les sanctions contre Poutine vont justifier l’essence à prix d’or, le rationnement de l’énergie, l’inflation galopante et la réélection d’Emmanuel Macron par acclamation.
La Russie et l’Ukraine sont pour nous des fournisseurs vitaux. Sans eux c’est la disette. Le vice-président de la Commission européenne l’a dit : ce qu’il nous faut, c’est du « courage » et de la « ténacité ».
Aujourd’hui l’électorat des boomers est bien mûr : manque plus qu’un bombardement ciblé combiné d’un retour du trouillomètre vaccinal et Macron passera au premier tour.
Hélas, la réalité revient parfois avec violence. On apprend ainsi que l’exil des Ukrainien.nes n’est pas si idyllique qu’on voudrait le croire. Imaginez-vous, en effet, que se posent aux frontières des questions de genre.
Il y a Mélenchon, bien sûr, donné autour de 12 % et dont une certaine gauche rêve de le voir rafler la mise
Partout on s’interroge, on épluche les contrats, on s’apprête à épurer les orchestres : quoi, le premier violon est russe ? Le trombone solo aussi ?
Nous pouvons accueillir les Ukrainiens. Ils partagent la culture de la vieille Europe, partagent aussi nos mœurs…
Ce qu’on croit comprendre, c’est que le Président, jusqu’au dernier quart d’heure, n’aura pas de temps à perdre à dérouler et discuter son programme. Pas la peine, la situation à l’international fait le job pour lui mieux encore que la crise du Covid.
Côté LR, la candidate Valérie Pécresse dénonce, bien sûr, « des accusations grotesques » et le parti annonce vouloir saisir la Justice. Avec quels chefs d’accusation ?
La requête des footballeuses américaines va, bien sûr, gagner le Vieux Continent et les fédérations nationales devront sans doute trouver des financements pour pouvoir s’aligner sur leur homologue américain.
Alors, après le Penelopegate, le Rousselgate ?
On a ainsi appris qu’il soutenait « le combat des hijabeuses », ces joueuses de foot qui réclament de pouvoir porter le voile pendant leurs compétitions, chose que refuse la FFF.
Le Président préside et c’est aux Français de se hisser à sa hauteur. Pour les aider à le rejoindre, phare de la pensée, il publie ce 17 février un essai intitulé La France vue par Emmanuel Macron.
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