Aïd-el-kébir 2018 : le halal ou la conquête soft

halal

Peu à peu, la charia prend pied chez la « fille aînée de l’Église ». Les lecteurs de nos blogs connaissent bien la longue litanie des faits qui pourrissent notre vie quotidienne : Grand Remplacement, insécurité, intimidations, coutumes exotiques contraires à notre mode de vie, actes terroristes. Le tout accompagné d’une propagande massive alliant culpabilisation, victimisation, explications sociologiques foireuses, recours éhonté à l’émotionnel. Il y a plus de trente ans, Louis Pauwels parlait à juste titre de « SIDA mental », ce qui lui valut une mise à mort sociale immédiate. Les choses n’ont pas changé mais on sent bien une montée en puissance du taux d’anticorps dans la société, à tous les niveaux, et ceci est un gage d’espoir immense.

Le halal et ses ramifications sont un instrument fabuleux de conquête soft. Il complète parfaitement le djihad guerrier en accoutumant en douceur la société qui devient peu à peu « charia-compatible ». Car le halal, c’est la charia ! C’est le carcan du permis et de l’interdit, du pur et de l’impur, conformément à la sourate 3 verset 110 (« Vous êtes la meilleure des communautés, vous ordonnez le bien, vous interdisez le mal »), et le bien se dit halal.

C’est dans ce contexte que, chaque année, l’aïd-el-kébir a lieu, à une date variable selon le calendrier lunaire (cette année, le 21 août) : là aussi, l’islam se distingue par un apartheid volontaire.

Un des plus gros scandales de cette « fête » barbare est l’autorisation bienveillante d’ouverture d’abattoirs temporaires. Nous alertons l’opinion et les ministères compétents chaque année. Ces abattoirs ne peuvent en aucun cas répondre aux normes sanitaires qui ont entraîné la fermeture de très nombreux abattoirs de proximité. Et les abattoirs pérennes pourraient parfaitement assumer cette charge, du moins si le chiffre officiel de 100.000 moutons est exact : nous l’estimons aux alentours de 250.000 au moins…

Face à la complicité des gouvernements successifs, un arrêt du 29 mai de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé notre point de vue : sur une question préjudicielle concernant l’interdiction, en Flandre, des abattoirs temporaires pour des raisons sanitaires, la CJUE a donné raison aux autorités contre les associations musulmanes. Cet arrêt devenait ainsi un règlement applicable aussitôt dans toute l’Union européenne. Le délai extrêmement court pour intenter des recours juridiques, surtout au moment des vacances judiciaires, ne nous a permis d’agir que sur l’abattoir temporaire de Montpellier devant le tribunal administratif pour une procédure de référé-suspension : recours rejeté au motif que toutes les autorisations administratives sont en règle ! Nous allons poursuivre au fond mais le temps judiciaire est incertain….

Le combat judiciaire est aride et demande de la persévérance… et des moyens financiers. Nous avons la chance d’avoir un socle de donateurs qui nous permet de faire de nombreuses actions, même s’il faut, malgré tout, limiter nos ambitions.

En complément, nous vous engageons à photographier, filmer, visiter ces abattoirs temporaires. Quelques anomalies : absence de boucles d’oreille, transport dans les coffres de voitures, mauvais traitements divers. On trouvera la liste exhaustive sur la page Facebook de Laurent Brunot, ainsi que la liste de ces abattoirs temporaires : https://www.facebook.com/id1000105854895/posts/1655285044599757.

Nous centraliserons toutes les données récoltées, sur [email protected]. Elles serviront de base à une action judiciaire de grande envergure pour bloquer les abattoirs temporaires de l’aïd l’an prochain.

Aux armes, citoyens ! Vos armes pacifiques seront vos smartphones ou appareils photo. Soyez nombreux à vous mobiliser pour la réussite de l’opération.

Alain de Peretti
Alain de Peretti
Dr vétérinaire - Président de Vigilance Halal

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