À Londres et à Paris, le terrorisme a encore frappé, à bas bruit

parsongreenbucket1509ab

Aujourd’hui, ce fut d’abord Paris – avec un énième déséquilibré tentant de poignarder un militaire de l’opération Sentinelle à la station de métro Châtelet –, puis Londres, dans une rame de métro : "L’attentat – le cinquième en six mois à Londres – s’est produit […] dans la station de Parsons Green, située dans un quartier aisé du sud-ouest de la capitale britannique. Dix-huit personnes ont été hospitalisées, mais aucune ne semble présenter de blessures sérieuses, selon les services ambulanciers de Londres" (source : Ouest-France).

Une nouvelle fois, l’Europe – plutôt de l’Ouest, car ceux de l’Est savent mieux se prémunir de ce choc des civilisations qu’on cherche tant à couvrir chez nous, notamment en France, tel ce sein que Tartuffe ne voulait pas voir ! – est la cible des assiduités terroristes islamiques. Dieu merci, que ce soit à Paris ou Londres, aucune victime n’était à déplorer.

Toutefois, on aurait tort de se rassurer à si mauvais compte : cette multiplication d’actes terroristes n’augure rien de bon, particulièrement lorsqu’ils visent des pays devenus impuissants de par leur conformation démocratique obsessionnelle qui ne saurait admettre quelque entorse à la fameuse dignité humaine afin de neutraliser des tueurs de masse en puissance.

En effet, chez nous, l’humanisme béat prime la sécurité. On apprend ainsi que l’état psychologique de Salah Abdeslam – seul survivant des commandos ayant perpétré un carnage sur notre territoire, le 13 novembre 2015 – a "amené les juges d'instruction, le parquet de Paris et l’administration pénitentiaire à organiser au printemps dernier une réunion sur le sujet. Avec, à la clé, un constat commun : le détenu ne semble pas simuler. Un consensus s’est donc dégagé sur la nécessité d’introduire un peu d’humanité dans cette vie carcérale, et cela dans l’intérêt même de l’enquête" (Le Parisien).

Interrogeons-nous un instant : ces individus, qui ne voient en nous que d’insanes mécréants, juste bons à mourir avant de rallier l’enfer, doivent-ils être traités comme tout un chacun ? Jean-Jacques Rousseau en personne, qu’on ne saurait accuser d’extrémisme, écrivait : "On n’a droit de faire mourir, même pour l’exemple, que celui qu’on ne peut conserver sans danger" (Du contrat social). De fait, ils sont un danger pour nos nations.

Pour reprendre Machiavel, nous devrions convoquer la vertu (comprise dans le sens de volonté) au lieu de nous en remettre à des concepts moraux inopérants face à des adversaires qui visent notre propre destruction.

Enfin, à ceux qui nous vendent un islam constitutif de notre civilisation, pour contrebalancer dérisoirement ce qu’il inflige présentement à l’Occident, le grand médiéviste Jacques Le Goff incitait à être "prudents sur l’influence, exagérée par certains, des Arabes sur la pensée chrétienne médiévale", ajoutant : "La référence aux Arabes n’a été souvent qu’un sacrifice à la mode, le masque publicitaire d’une pensée originale" (in La Civilisations de l’Occident médiéval).

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